Publié dans Economie

Lacune énergétique - Les alternatives solaires appliquées dans plusieurs Districts 

Publié le jeudi, 18 avril 2024

Après le Conseil des ministres « décentralisé », hier, le voyage du Président Rajoelina Andry, et des 12 membres du Gouvernement dirigé par le Premier ministre Ntsay Christian, se poursuit avec la visite des grands chantiers en cours ici à Toamasina. Ils ont commencé cette visite sur le terrain en recevant officiellement les équipements nécessaires à l'installation de « parcs solaires » pour 47 Districts, répartis en 18 Régions. La cérémonie s'est déroulée au port de Toamasina. Au total, ces « parcs solaires » produiront 50 mégawatts d’électricité, qui seront tous installés. Selon le contrat avec l'entreprise où ils ont été achetés, ces panneaux bénéficient d'une « garantie » de 25 ans. Parallèlement à cela, il existe des onduleurs garantis 5 ans, ainsi que des batteries garanties 10 ans. 

« La réception de ces outils est de promouvoir la production d'énergie renouvelable à Madagascar à travers le projet de 50 mégawatts, axé sur la production d'énergie solaire pour le District 47. L'objectif du Gouvernement est de continuer à augmenter le tarif de l'électricité sur toute l'île et de réduire le coût du carburant pour la JIRAMA. La disponibilité de ces appareils constitue donc un grand avantage. Ce qui montre notre volonté d’aller plus loin dans l’utilisation des énergies renouvelables. Cela s'inscrit également dans le cadre du soulagement et de la réhabilitation de la société JIRAMA », s’enthousiasme Olivier Jean-Baptiste, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. Ainsi, ce projet d'installation de « parcs solaires » vise à augmenter le nombre de personnes bénéficiant de l'électricité, soit 500 000 personnes. Il est également destiné à soutenir les efforts de redressement de la JIRAMA parce que cela affectera directement la question des dépenses pour l’achat de carburant. 

Ecologique

Il y a aussi la protection de l'environnement. La production de « gaz à effet de serre » provoquée par la production d'électricité à Madagascar à partir de ces « parcs solaires » sera très faible tout en permettant d'économiser jusqu'à 19 millions de litres de diesel. Les économies pour la JIRAMA s'élèveront à environ 85 milliards d'ariary après leur installation. « De nombreux Districts se plaignent pour diverses raisons. La première est que les générateurs sont vétustes et l’approvisionnement en carburant est en retard. Justement, ce matin je viens d’apprendre que l'approvisionnement en carburant à Sambava était en retard. Et il y a quelques jours, Toamasina aussi était en retard. C'est parce que nous avons le sentiment que nous devons apporter une solution à long terme que ce grand et énorme projet a été lancé. C'est la première fois que nous faisons un investissement pour pouvoir réduire le coût du carburant, pour pouvoir reconstruire la JIRAMA, pour éviter de louer des centrales électriques, pour éviter ces groupes thermiques », explique le Président de la République.

 

Par ailleurs, il faut savoir qu’il a été vérifié que c’est cette technologie est la plus rapide et la moins chère. Le parc solaire a de nombreux types. Il est nécessaire de construire une immense infrastructure en béton pour installer les panneaux solaires. Cela augmente également le budget nécessaire. Ainsi, les travaux débuteront en mai selon les consignes du Président de la République afin d’apporter du développement dans le secteur énergétique.  Une fois tous ces panneaux installés, ils produiront jusqu’à 70 gigawattheures d’électricité par an. Et plus de 500 000 personnes en bénéficieront. Grâce à l'utilisation de l'énergie solaire, l'économie de production de gaz à effet de serre peut atteindre 52 000 tonnes par an.

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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